Ibn Batuta, Voyages d'Ibn Batoutah (v. 3)

(Paris :  Imprimerie Nationale,  1874-1879.)

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mais cette ville a jadis été considérable. Son climat est très-
froid ; ses habitants en sortent pendant l'hiver et se retirent
àKandahâr, ville grande et riche, située à trois journées de
distance de Ghaznah, mais que je ne visitai pas. Nous lo¬
geâmes hors de Ghaznah, dans une bourgade située sur
une rivière qui coule sous la citadelle. L'émir de la ville,
Merdec Agha, nous traita avec égard. Merdec signifie « le
petit» (petit homme, en persan), et Agha veut dire «ce¬
lui dont l'origine est illustre». (En mongol, Aka signifiait
Taîné, le chef d'une famille.)

Nous partîmes ensuite pour Caboul ; c'était jadis une ville
importante; mais ce n'est plus qu'un village, habité par
une tribu de Persans, appelés Afghans. Ils occupent des
montagnes et des défilés et jouissent d'une puissance con¬
sidérable; la plupart sont des brigands. Leur principale
montagne s'appelle Coûh Soleïmân. On raconte que le pro¬
phète Soleïmân (Salomon) gravit cette montagne, et regarda
de son sommet TInde, qui était alors remplie de ténèbres.
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