Rochegude, Félix, Guide pratique à travers le vieux Paris

(Paris :  Librairie Hachette et cie,  1903.)

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NOTE

SUR

LES  ENCEINTES  SUCCESSIVES DE PARIS
 

Première enceinte. — Les murs de la première enceinte
construite par les Romains défendaient seulement la Cité. La
Seine en était le fossé. On a retrouvé en 1710, de cette
enceinte, cinq pierres cubiques, qui sont dans la grande salle
des Thermes au musée d_e,Cluny. Des vestiges ont été décou¬
verts en 1898, rue de la Colombe.

Deuxième enceinte. — Construite par Louis le Gros
vers 1020 pour défendre les faubourgs. Elle partait près
de St-Gerraain-1'Auxerrois et aboutissait place de Grève,
après avoir coupé la rue St-Denis, où se trouvait une porte.
Une autre porte existait rue de l'Arcade-St-Merry et une
autre place Baudoyer. Sur la rive gauche cette enceinte,
peu étendue, avait une porte place Maubert et une autre
rue Saint-André-des-Arcs.

Troisième enceinte (1190-1220). — Dite de Philippe-
Auguste. Ce roi fit entourer la ville d'une muraille de huit
pieds d'épaisseur flanquée de 500 tours rondes, espacées de
70 mètres, et percée de 20 portes. Sur la rive droite le point
de départ était la Tour qui fait le coin (un peu au-dessus de
l'emplacement du pont des Arts actuel), et le point d'arrivée
était la tour Barbeau (32, quai des Célestins). Elle passait
parla cour du Louvre, la porte St-Honoré (près del'Oratoire),
la porte Coquillière, la porte St-Eustache, la porte aux
Peintres (114, rue St-Denis), la porte Ste-Avoye, la porte
de Braque,   la poterne  Barbette.  Sur la  rive gaucho, l'en-
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