IV AVERTISSEMENT.
{Epistolae saeculi XIII e Regestis Pontifìcum Romanorum selectae, t. I), et de J. Bernoulli pour la
Suisse {Ada Pontifìcum /lelcetica, t. I), qui ont para depuis; je n'ai pas era nécessaire de signaler l'im-
pression de telle ou telle' bulle dans des publications moins imporlantes, au point de vue qui nous oc-
cupe, postérieures aux Regesta de Potihast; j'ai fait exception toutefois pour le Chartularium Universi-
tat'is Parlnensis de Denifle et Chatelaìn, pour les Statuts et Privilèges des Universités fvancaises de
M. Marcel Fournier, et pour la thèse de M. N. Valois sur Guillaume d'Aiivergne, thèse dont les pièces
justificatives sont en majeure partie des bulles de Grégoire IX.
Dans la publication des textes, j'ai le plus souvent supprimé les préambules, dont le style est géné-
ralement très difFus, aìnsi que les formules, et les ai remplacés par des tirets.
Le texte des bulles fourni par les Registres, surlout par certains d'entre eux, est souvent fautif ; les
portions de phrases ou de mots restituées ont été inscrites entre crochets [ ] et une note avertit le lecteur
de la correctìon. G'est surtout dans les rubriques que se rencontrent les erreurs de transcription ; les
noms propres y sont parfois fortement défigurés ; la forme véritable a été indiquée entre parenthèses,
dans l'analyse ; de mème, assez souvent, la forme actuelle de nom de lieux qu'il pouvait y avoir un cer-
tain intérèt ou une certaine difficullé à identifier. Les rubricelles écrites dans les marges des Registres
sont beaucoup plus correctes et parfois plus complètes que les rubriques, qui en sont la copie ; c'est le
texte des rubricelles qui a élé suivi, lorsque la chose a été possible ; mais presque partout elles ont dis¬
para à la reliure.
Quant à l'orthographe des Registres, qui, par suite de la diversité des copistes, est bien loin d'étre
uniforme, je l'ai en general conservée, sans toutefois attacher grande importance aux différences que
j'ai rencontrées dans la manière d'écrire un mème mot [quatenus., quatinus; progenitores, projeni-
lores, etc).
Qu'il me soit permis, en terminant, de remercier ceux de mes confrères de l'Ecole de Rome, qui ont
bien voulu faire pour moi des vérifications dans les volumes des Archives du Vatican, et principalement
M. Jean Guiraud, qui a pris la peino de collalionner bien des passagcs sur l'exactitude desquels j'avais
des doutes. Mais je dois une rc'connaissance tonte parliculière à M. Samuel Bergcr, qui a eu la bonté de
m'offrir de revoir les épreuvos; il n'cst presque pas de feuille du présent volume qui me soit revenue,
après la lecture qu'il a eu l'obligoance d'en faire, sans d'heureuses correctlons, sans d'utiles observa-
tions ; je me fais un plaisir de lui en exprimer ici tónte ma gratilude.
L. A.
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