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MAINE-ET-LOIRE
 

celui où elle se jette dans la Loire,
est une des villes les plus curieuses de
France au point de vue monumental.
m—> CattiédraleSaint-Maurice (mon.
liist.), des xu" et xni" s , constrnite sur
l'emplacement d'une basilique gallo-ro¬
maine dédiée à Notre-Dame et rebâtie
deux fois pendant le xi° s. L'édilîce ac¬
tuel fut commencé vers 1140. 11 est long
intérieurement de 121 met. La porte
unique percée à l'O. est ornée de 8
grandes statues, de statuettes et d'un
grand bas-relief (le Christ et les sym¬
boles des Évangélistesj ; trois tours
couronnent la façade ; celle de g.,
haute de 69 met., et celle de dr., haute
de 65, ont de magnifiques lièclies en
pierre exécutées de 1518 à 1523, restau¬
rées en 1834. A la base de la tour cen¬
trale, ajoutée en 1540 (style de la Renais¬
sance), on voit une rangée imposante
de huit guerriers armés de pied en cap
(1545). La nel, large de 16 met. 40, haute
de 26 met., est dépourvue de bas-côtés
et couverte de voûtes en ogive, bombées
comme des coupoles et d'aspect gran¬
diose. Des voûtes analogues, de formes
et de dimensions égales, ont été jeté s
sur le transsept et sur le chœur, que
termine une abside ajoutée au xiii" s.
Deux vastes chapelles ont été ajoutées
à la nef, à la première travée ; la plus
intéressante date en partie du xni" s.
On remarque : les vitraux, lormatit
une riche et précieuse collection (quel¬
ques-uns, dans la nef, remontent à
Tannée 1170); le maître-autel (1699);
la chaire moderne, en bois, ornée de
personnages bibliques ou allégoriques ;
l'orgue (xvni^ s.) ; une sainte Cécile et
un calvaire sculptés par David ; une
très belle cuve antique de marbre vert,
dite « cuve de Cana », donnée pur le roi
René; le tombeau de Mgr Angebault ;
de belles tapisseries du xiV au xvin" s.
(mon. liist.); le tombeau de l'évêque
Claude de Rueil (xvii* s.), avec statue en
marbre blanc, etc. En 1895 on a décou¬
vert dans le chœur deux cercueils ren¬
fermant les restes du roi René et
d'Labelle de Lorraine, sa première
femme.— ,S^-<Ser^e (mon. liist.), autre¬
fois abbatiale; triple nef du xv* s. et
chœ.ur rectangulaire de la fin du xii« s.,
 

d'une grâce parfaite; inscription tumu-
laire de l'abbé Jean Tillon (f loOl) ;
jolie piscine du xvi* s. — La Trinité
(mon. hist.), du xii'' s.; beau clocher de
la Renaissance ; curieuses voûtes à
ogive; maître-autel orné de bas-reliefs
en bois doré du xvr s.; Christ sculpté
par Maindron; escalier tournant, en
bois, de la Renaissance ; curieuse crypte.

—  Saint-Laud, église moderne, style
du xn" s., avec crypte renfeimant une
statue vénérée de la Vierge. — Saint-
Joseph, église moderne, style angevin
du xin" s.; deux tours. —La Madeleine,
moderne, bâtie sur le modèle de Tous¬
saint (F. ci-dessous). — Saint-Jacques :
façade de 1123. — Sainte-Thérèse, mo¬
derne, style du xni" s. — Chapelle de
la Barre (xvn° s ) ; groupe admira])le,
sculpté par Biardeau. —Eglise des Ur-
sidines (xvn" s.); retable curieux. —
Belles églises modernes de diverses
communautés religieuses ou congréga¬
tions laïques. — Au petit séminaire de
Mongazon, beau tombeau du fondateur
avec buste et bas-relief par David d'An¬
gers, fresques de M. Langlois, magni¬
fique costume sacerdotal du xvii" s. —
Palais éjnscojKil (mon. hist ), compre¬
nant une vaste galerie romane (piscine
du XI* s. et curieuse inscription) et une
salle synodale du xu" s., un joli escalier
de la Renaissance, une chemniée ornée
de créneaux et un vaste bâtiment con¬
struit de nos jours dans le style roman ;
musée diocésain, renfermant de nom¬
breux objets liturgiques. •— Toussaint,
une des plus belles ruines de l'Anjou
(xin^s ),aété rebâtie en partie au xvm"s,
suivant ses dispositions primitives. —
N.-D. du Ronceray (mon. hist.), auj.
chapelle de VEcole des Arts-ei-Métiers,
bâtie par Foulques Nerra, fut recon¬
struite un demi-siècle après lui. —
St-Martin remonte, dans son transsept
surmonté d'un clocher, au commence¬
ment du ^t s.; nef détruite; chœur
charmant du style ogival angevin du
xn" s. — De la splendide église abba¬
tiale de Saint-Aubin (xi* et xu^ s.), il
reste une imposante tour (mon. hist.),
haute de 52 met. — Chapelle de l'Es-
vière (xii* et xv^ s.); anciennes fresques.

— Reste de la chapelle St-Eloi (xii" s ),