Tauxier, Louis, Le noir de Bondoukou

(Paris :  E. Leroux,  1921.)

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PRÉFACE
 

L'auteur présente au public, comme suite à ses précédents tra¬
vaux sur les nègres d'Afrique occidentale, un volume où il appli¬
que de nouveau à une partie de ces populations semi-primitives la
méthode d'analyse des faits sociaux de Le Play et de Henri de
Tourville. Deux ans passés (de septembre 1918 à août 1920) dans
la région de Bondoukou (Haute-Côte-d'Ivoire orientale) lui ont per¬
mis de recueillir de nombreux documents directs sur les Koulan¬
gos, les Dyoulas, les Abrons, races principales de la région et aussi
sur les petites races. L'auteur a ajouté à ces documents personnels
la connaissance de tout ce qui a été écrit sur le sujet avant lui et qui
se trouve assez important, car c'est justement cette partie de la
Côte-d'Ivoire (colonie où se trouvent tant de régions à peine étu¬
diées) qui, par un phénomène curieux, s'est trouvée bénéficier des
travaux les plus répétés. Dépuis Singer qui a passé dans le pays
en fin 1888, on peut citer le second voyage du même dont M. Mar¬
cel Monnier a rendu compte dans la France noire (1894). Puis
viennent les travaux recueillis par l'intelligente initiative de M. Clo-
zel, dans les Coutumes indigènes de la Côte d^Iooire (1902) et Dix
ans à la Côte d^Ivoire (1906). Dans le premier volume je note,
seulement pour la région qui nous occupe^ les « Coutumes des
Abrons, par M. le capitaine Benquey (1) » — les Coutumes des
Mandé de Bondoukou » par le même (2) — les « Coutumes de
Bouna (extraits des rapports de M. le lieutenant Greigert) (3) » —
les « Coutumes des N'Goulango ou Pakhalla (extraits du rapport de

(1)  Page 191 à 235.

(2)  Page 275 à 306.

(3)  Page 307 à 315.
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