Royer, Clémence, Le bien et la loi morale

(Paris :  Librairie Guillaumin,  1881.)

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Loi du Bien collectif ou de la moralité
spéciíique.
 

Si le souverain bien universel, absolu, est
rcalisé par la plus grande somrae possible d'exis-
tences conscientes, aussi variées et variables
que possible, et par la plus grande sorame pos-
sible dejouissancespour chacune d'eUes, lebien,
pour chaque collectivité spécifique subordonnée,
devra siiivre les mêraes régles. Ce sera, poiir
chaque raonde, la multiplicité des existences in-
dividuelles hiérarchisées, leiir variété, leur
l)onheur; poiir chaqueespéce, chaque race, chaque
nation, chaque famiUe, ce sera la multiplication
du nombre de ses représentantset, pour chaciin
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