INTRODUCTION.
Les histoires particulieres des provinces embrassent un hori¬
zon qui est trop vaste encore, pour qu'elles puissent recueiilir
une foule de faits dont la memoire merite cependant d'etre con-
servee et qui ont au moins un interet local.
Dans un ordre de subdivision inferieur a celui des provinces ,
et qui permet de ne negliger aucun detail, on a ecrit les his¬
toires de plusieurs villes et de queiques localites de moindre im¬
portance; mais ce sont la des travaux isoles qui laissent entre
eux d'immenses Iacunes.
Les auteurs qui ont travaille sur les details d'un pays avec
un plan d'ensemble, ont adopte la division par paroisses ou
communes, et de ce systeme sont nes les dictionnaires de
provinces ou de departements. -Aux points de vue geographique,
statistique, descriptif et autres, qui serapportent directement au
sol,ce choix ne laisse rien a desirer, sinon que, par la nature
meme des choses, qui ne varient pas de commune a commune,
il expose a des redites fastidieuses qu'on pourrait peut-etre
eviter en modifiant legerement ce plan. C'est ainsi, par exem-
ple, que les considerations geologiques se plient deja tres-
difficilement aux limites administrativeset exigeraient un chapilre
a part pour etre convenablement traitees.
Ce leger inconvenient, s'il existait seul, ne meriterait guere
d'etre signale; mais, ces dictionnaires ont, avant tout, la pre¬
tention d'etre historiques; et sous ce rapport, qui interesse seul
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