VARIANTES ET NOTES.
Page lo (i). Le manuscrit 910 porte vjJIaJi {siq}-,
P, 17 (1). Le manuscrit 908 donne (j^jj^, ie ms. 909 iyJi'y\sic\,
et ie manuscrit 910 y o^o^:^ .
P. 18 (1). Dans ce passage, ainsi que dans un passage antérieur, Ibn
Batoutah paraît regarder le Chattli Ai 'arab, ou grand fleuve des Arabes,
nom par lequel on désigae ie Tigre et l'Euplirate réunis, comme un golfe
ou canal (ie mot arabe khalîdj comporte ces deux sens) d'eau salée, formé
par ie golfe Persique ou la mer de Perse des géographes arabes. On voit
pius loin (p. 2a) que notre voyageur considère ie golfe Persique comme
une continuation de ce même cours d'eau. C'est ce qui nous a engagés à
traduire,dans ce dernier endroit, les mots fca/irFâm, par «océan Indien»,
pour rendre plus clairement les paroles de l'auteur. Nous devons faire
observerqu'Édrîcy {Géogr. trad. de M. Jaubert, 1.1, p, 4 et 158) dit que
«de ia mer de la Chine et des Indes est dérivé le golfe Vert, qui est
le golfe de Perse et d'Ahiia (lisezObollah), qui se termine à Abiia, près
d'Abadan. »—Quant à ce qui est du goût salé que contractent les eaux du
Chatth Al 'arab, comme l'atteste Ibn Batoutah, il suffit de faire observer
que la marée est fort considérable dans ce grand cours d'eau, et que le
flux Y monte au delà de Corna, et se fait même sentir à Oumm Aldjemal,
(Voyez Otter, Voyage en Turquie et en Perse, t. Il, p. 58; et Niebuhr,
Voyage en Arabie, t. II, p. 198,note b.)
P, 24 (1). Disboûl, ou mieux Dizfoûl, est le nom d'une ville située à
environ dix lieues au nord ouest de Toster, sur la rive d'un fleuve qui
porte les noms de rivière de Dizfoûl, d'Abi-zai et de Chatth Aldiz. (Cf.
Macdonald Kinneir, A geographical memoir of the persian empire, p, 99; et
Layard, dans les Nouvelles annales des voyages,a\r'û 18/17,p. 8^' ^^ ^t ^7-)
P. 3i (1), Le chapitre intitulé : Sur le roi d'Idhedj et de Toster, pré¬
sente un anachronisme provenant de ce qu'Ibn Batoutah a confondu le
souverain du Loûristân, à l'époque où il traversa pour la première fois ce
pays, en 727 (1827), avec celui qui régnait vingt ans après, lors de son
retour en Perse. A la première de ces deux dates, ainsi que nous l'avons
indiqué dans une parenthèse (p. 31), le Loûristân avait pour atâbec Nosret
eddîn Ahmed, qui ne mourut que six ans après, et fut remplacé succes¬
sivement par ses deux fils, dont le second, Mozhafler eddîn Afrâciâb, est
celui que vit Ibn Batoulah, et à qui notre voyageur reprocha si hardiment
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