Ibn Batuta, Voyages d'Ibn Batoutah (v. 3)

(Paris :  Imprimerie Nationale,  1874-1879.)

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que nous nous dirigeâmes vers lui, il s'enfuit. J'en vis un
encore une fois, tandis que je me trouvais avec le roi de
TInde. Nous entrâmes dans un bosquet de roseaux; le sul¬
tan était monté sur un éléphant, et nous-mêmes avions pour
montures plusieurs de ces animaux; les piétons et les cava¬
liers pénétrèrent parmi les roseaux, firent lever le carcad¬
dan , le tuèrent et poussèrent sa tête vers le camp.

Cependant, nous marchâmes pendant deux jours, après
avoir passé le fleuve du Sind, et nous arrivâmes à la ville
de Djénâny, grande et belle place située sur le bord de ce
même fleuve. Elle possède des marchés élégants, et sa po¬
pulation appartient à une peuplade appelée les Sâmirah,
qui l'habite depuis longtemps et dont les ancêtres s'y sont
établis lors de sa conquête, du temps de Heddjâdj, fils de
Yoûcef, selon ce que racontent les chroniqueurs à propos de
la conquête du Sind. Le cheïkh, Timâm savant, pratiquant
les bonnes œuvres, pieux et dévot, Rocn eddîn, fils du
cheïkh, du vertueux docteur Chems eddîn, fils du cheïkh,
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