Ibn Batuta, Voyages d'Ibn Batoutah (v. 4)

(Paris :  Imprimerie Nationale,  1874-1879.)

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droit appelé Samhal. Les habitants de la Chine s'y rendaient
en pèlerinage. L'armée musulmane de l'Inde s'en empara,
le pilla et le détruisit.

Quand le susdit présent parvint au sultan de l'Inde, il
fit au roi de la Chine une réponse ainsi conçue : « Selon la
religion musulmane, il n'est pas permis d'accorder une pa¬
reille demande; la construction d'une église, sur le territoire
des musulmans, n'est licite que pour des gens qui payent
la capitation. Si tu consens à l'acquitter, nous t'autorise¬
rons à construire ce temple. Salut à ceux qui suivent la
bonne direction. » En échange de son présent, il lui en des¬
tina un autre, plus précieux, consistant en cent chevaux
de race, sellés et bridés; cent esclaves mâles; cent jeunes
filles hindoues, habiles dans le chant et la danse; cent vê¬
tements heïremis, c'est-à-dire en coton, qui n'avaient pas
leurs pareils sous le rapport de la beauté, et dont chacun
valait cent dinars; cent pièces d'étoffes de soie, appelées djozz
(on nomme ainsi des étoffes dont la matière première est
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