Ibn Batuta, Voyages d'Ibn Batoutah (v. 3)

(Paris :  Imprimerie Nationale,  1874-1879.)

Tools


 

Jump to page:

Table of Contents

  Page 84  



>A,»>
 

84                                    VOYAGES

IJL5 (jAilyJÎ Ri'iki l^À^ b^XJtii \^i \Xiyy Qj.^yih£. ^Xxj UXa^
*..^j*fcij| (^ 'Ùy>~ bÀJ^Â.* Jî  i^ yXMl  ii-f^XiS'y^^ v_juaj Jvjw y o

bJL (jv_Awj—i LÀ-AAAi^l >ljl AaJ j^ ^ ^y> u.5^ *(5Cs».ill (j..^

(j.^ b»_sL.Aw_5 ÀX^_J c::jîis ^jvau*AjI  btXÂÀà cX^b  xJb yl ^^vm£
*b_ÀJ5l  ,j   bÀAJÎ   bgyj l_5-'*^'=?-  ^^  iMy*^3  (iJ^-^^' «^*?3  dUbA,£&

*LÀ-jb   yU   ^_*A_j|   CijJS».   VÀJwobl    C-jIaawI    (j.^   bkàjl    y\^   bÀJL?^

jjil i>»-À_4_j|  J^Jib   2>Uj».^_5  jjiij. j j «Xa,£ù 2<i jv_jij> !5^A.>  (^jjiaJl

wilibÀ^ *^.^ <XÀ.gJl ;i^j (j-« A.4J j3^j (j.o<XjI coIj^^^ «^■{JïjI
J_^l^ ^jo tfwA-'Mfc.^ ,^^3  "^^^^  iy3^  :iyù\  Bù^Xm Ai.g.À.« waa^I
 

'3
 

dix jours après notre arrivée; il nous en manquait trois.
Mais au bout de quinze jours, les Tartares nous les rame¬
nèrent à notre demeure, de peur de subir les peines por¬
tées par la loi. Nous attachions chaque soir deux chevaux
vis-à-vis de nos tentes, afin de pouvoir nous en servir la
nuit, si le besoin Texigeait. Une certaine nuit nous perdîmes
ces deux chevaux, et nous quittâmes bientôt après le pays.
Au bout de vingt-deux jours, on nous les ramena sur le
chemin.

Un autre motif de notre séjour, ce fut la crainte de la
neige; car il y a au milieu de la route une montagne nom¬
mée Hindou Coûch, c'est-à-dire « qui tue les Indous », parce
que beaucoup d'entre les esclaves mâles et femelles que Ton
emmène de TInde meurent dans cette montagne, à cause
de la violence du froid et de la quantité de la neige. Elle
s'étend Tespace d'un jour de marche tout entier. Nous atten¬
dîmes jusqu'à Tarrivéé des chaleurs. Nous commençâmes à
traverser cette montagne, à la fin de la nuit, et nous ne
  Page 84