Ibn Batuta, Voyages d'Ibn Batoutah (v. 3)

(Paris :  Imprimerie Nationale,  1874-1879.)

Tools


 

Jump to page:

Table of Contents

  Page 86  



86               ^^«P        VOYAGES

C-K—ifc.6   ijM-.;S»_A_Jb   (jAiVÂjî    i^SyXi   ^^*XJ|   CiJjJslAJÎ   «Xs>-^J   JU.»>

iuLjtXil ««Xgjj ùsjci y^x3 ^yXX}\ idXay^AXki i!5X..Aj| o*XJû
Jw-*M»" Jî \j>X*<o^^ i^tXÀff aIî*.* yû^ tiJll «Xaxaw ^-AJI jÎ>-«
^'b_5 oUlj A„;^kJLI (jvùJI_5 iJ:>j.ijdî *UÎt ^j alxKAày ^^Uàj
«^....«Jl ^Cij Usl^j AaJjI UsI lUaJl ^^1 iij^l_> 2^3 iiÂ^ïbw
.«^UJjill 3-jl  »boti (yyxl\ yUyw>Sb ■*^tA)_5Î_j oill. i^ÇS^xib ôbVx.*

fi-'iiy jyM*S—A tK<y^ C:J!ï**^    <Xj>AAaw^   2SJUo   <X<AAaw   VaÏSJI  ^.«UfcJj

iijUr!^j *.A.M^jUlb »boc«5 tK«y-« Jli>3 ™.^i^ tK<y»* il.»oj «X.«

^j^j^Sjv a As. hVmm -!;5MÎ_5 J^^^Jl! :>Ia^î ^âj (>iU.) ^U?j
 

belle et peuplée, sur un fleuve considérable et dont les eaux
sont de couleur bleue, comme celles de la mer. Il descend
des montagnes de Badakhchân, où Ton trouve le rubis que
Ton appelle balakhch «rubis balais». Tenkîz, roi des Tar¬
tares, a ruiné cette contrée, et depuis lors elle n'est pas re¬
devenue florissante. C'est là que se trouve le mausolée du
cheïkh Sa'ïd almekky, lequel est vénéré de ces peuples. Nous
arrivâmes ensuite à la montagne de Péchâï, où se trouve Ter¬
mitage du vertueux cheïkh Athâ Aouliâ: Atha\eut dire, en
turc, « père »; quant au mot Aouliâ, il appartient à la langue
arabe; le nom Athâ Aouliâ signifie donc «le père des amis
de Dieu ». On appelle aussi cet individu Sîçad Sâléh : Siçad
veut dire, en persan, « trois cents », et Sâléh signifie
« année ». En effet, les habitants de cet endroit prétendent
que le cheïkh est âgé de trois cent cinquante ans. Ils ont
pour lui une grande vénération et viennent, pour le visiter,
  Page 86